Conditions générales de vente
Vous trouverez ici mes chartes et codes déontologique que j'applique dans le cadre de ma profession.
- Chartes déontologique Médium INAD
- Code déontologique Prychopraticienne
- Condition générale de ventes via la réservation Auralib
Je crois en la clarté et l’équité, mes tarifs sont conçus pour offrir le meilleur rapport qualité/prix, sans frais cachés :
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Lorsque vous passez par moi directement : pour toutes séances en visio conférence / téléphonique , le tarif est de 1,15€ la minute. Je précise que cette façon de réserver est destinée à s'arrêter, mon objectif étant de nous faciliter la vie (gestion de temps principalement), la réservation via Auralib sera priorisée dans un futur proche.
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Professionnelle en cartomancie et psychopraticienne TCC certifiée – Numéro SIRET : 925196248 00015
Une psychopraticienne en thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ne peut en aucun cas remplacer un traitement médicamenteux ou l’avis d’un médecin traitant. La TCC est souvent utilisée comme un complément précieux aux traitements médicaux traditionnels. Elle aide les individus à développer des stratégies pour gérer leurs pensées et comportements, ce qui peut améliorer leur bien-être général.
La thérapie énergétique est une thérapie holistique. Thérapie ayant une approche globale de la santé et du bien-être, qui vise à traiter l'individu dans sa totalité, en prenant en compte son corps, son esprit et son âme.
Les thérapies holistiques ne sont pas réglementées, ce qui en fait un terrain propice pour les médecines et thérapies sans conventions reconnues légalement. Les diagnostics et les prescriptions sont strictement réservés aux médecins conventionnels tout comme le titre de médecin d'ailleurs.
Les thérapies holistiques sont des compléments synergiques aux thérapies et médecines conventionnelles.
Par soucis d'organisation, merci de privilégier la prise de rendez-vous par le biais d' AuraLib.
Préambule
Afin de moraliser la Profession des arts Divinatoires, éviter les dérives multiples qui découlent de ces pratiques où n’importe qui peut devenir du jour au lendemain médium, voyant, astrologue, mage, sorcier…, l’Institut National des Arts Divinatoires (INAD), qui est une association d’information, de prévention et de protection contre les Abus et les Excès de la profession, propose, à l’intention des praticiens désirant instaurer des rapports satisfaisants avec les consultants et dans l’intérêt de tous, cette Charte Morale et Professionnelle.
Aussi, pour éviter que des consultants ne soient abusés par certains professionnels douteux et par les multiples publicités à caractère mensonger, cette Charte, appliquée et respectée par tous, serait en mesure d’offrir une garantie contre les débordements abusifs qui discréditent l’ensemble de la profession. Tout Praticien ayant souscrit de plein gré à l’acceptation de la présente Charte Morale et Professionnelle s’engage sur l’honneur à en respecter les dispositions et à exercer son activité avec sérieux, honnêteté et loyauté afin de satisfaire au mieux les consultants qui feront appel à ses services.
L’importance de l’adhésion de l’INAD
Seuls les praticiens adhérents à l’INAD peuvent utiliser cette charte comme un signe distinctif de leur engagement à respecter les règles déontologiques établies. En souscrivant de plein gré à cette Charte, ils s’engagent sur l’honneur à exercer leur activité avec sérieux, honnêteté et loyauté, dans l’intérêt des consultants et de la profession.
Ainsi l’utilisation de la charte est strictement réservée aux membres adhérents de l’INAD, désireux de se démarquer de confrères peu sérieux et de valoriser leur pratique. C’est un gage de confiance et de qualité pour les consommateurs cherchant des praticiens fiables et intègres.
Services audiotels et plateformes
Les responsables, dirigeants des services audiotels et plateformes de voyance en ligne (…) sous peine de voir leur responsabilité engagée, s’engagent à tout mettre en œuvre afin de s’entourer de praticiens qualifiés, ayant une expérience certaine et reconnue dans le domaine des conseils de la vie privée, de la voyance et de l’astrologie…Tout praticien qui adhère à la présente Charte, agit dans une démarche individuelle, librement consentie, et doit se conformer aux règles édictées dans toutes leurs dispositions. A défaut, il se verra exclu de l’organisme avec qui il collabore et sa carte professionnelle sera immédiatement retirée.
Tout professionnel doit refuser les consultations destinées à des personnes passablement fragiles ou accrocs à la voyance, à moins qu’il s’agisse d’un travail d’écoute équivalent à une psychothérapie à des fréquences raisonnables. Il est important que cela soit précisé et acté formellement par écrit si possible avant toute consultation.
Le client est responsable de ses agissements, à moins qu’il s’agisse d’une personne en situation de mal être, en situation de faiblesse extrême, et il conviendra alors au praticien intéressé de le conseiller au mieux de ses intérêts et en dernier ressort d’en informer le responsable du site qui prendra les mesures nécessaires dans l’intérêt du client.
Exercice des Arts Divinatoires
Tout praticien s’engage à exercer son activité avec sincérité, loyauté et objectivité. Tout praticien désirant exercer un art divinatoire à des fins professionnelles doit au préalable et en fonction de son statut satisfaire à toutes les formalités légales et réglementaires d’accès aux professions industrielles et commerciales et à effectuer les déclarations imposées par la loi ou les règlements auprès des organismes sociaux et fiscaux compétents.
Tout praticien des arts divinatoires s’engage à faire un travail et des études individuelles personnalisées. A défaut lorsque le travail ou une partie du travail n’est pas personnel (dans le cas, par exemple, du recours à un logiciel), le praticien s’engage à en informer ses clients.
Obligation de moyens
Le praticien des arts divinatoires n’est tenu qu’à une obligation de moyens (utilisation de ses connaissances, de son savoir, de son don…)
Dans le domaine des arts divinatoires, cette obligation de moyens interdit au praticien de faire état de certitudes, de garantir la réalisation certaine d’évènements ou la justesse de ses prédictions.
Dans le domaine des pratiques occultes, cette obligation de moyens interdit au praticien de promettre ou garantir un résultat. Le consultant a droit au remboursement des sommes éventuellement versées à défaut de réalisation du résultat garanti ou promis.
Travaux Occultes
Le praticien s’engage à n’effectuer aucun travail occulte (désenvoûtement, sorcellerie, magie noire). Toute prestation autre qu’une activité de consultation, fournie à un client par un praticien, doit faire l’objet d’un contrat écrit, signé par les deux parties et mentionnant la nature de la prestation et son prix.
Respect de la vie privée et secret professionnel
Tout praticien des arts divinatoires est tenu au secret professionnel. La consultation est un acte strictement confidentiel. Les informations à caractère personnel concernant les consultants ne seront divulguées à des tiers, y compris un autre professionnel, sous aucun prétexte, de manière directe ou indirecte. Le praticien s’interdit de menacer le consultant de les divulguer. Le praticien s’interdit d’utiliser ces informations à d’autres fins que les activités de divination et de consultation. Le praticien s’interdit d’enregistrer ou de filmer le consultant à son insu. Le professionnel s’interdit de conserver ou d’archiver des documents ou objets personnels et privés appartenants à des consultants. Tout document ou objet de la sorte doit être remis dès la première demande à son propriétaire. Tout consultant doit être informé de toute conservation ou enregistrement de données nominatives à caractère personnel le concernant, même s’il ne s’agit que de ses seuls nom et adresse. Le praticien s’interdit de solliciter, de conserver ou d’enregistrer des informations d’ordre racial, politique, syndical, philosophique, religieux.
Manoeuvres frauduleuses
Le praticien s’engage à respecter le libre-arbitre de ses consultants et s’interdit d’exercer une quelquonque influence sur eux. Il s’interdit d’abuser de la naïveté ou de la crédulité de personnes en situation de faiblesse ou de fragilité, de profiter ou d’exploiter la faiblesse, la solitude ou tourmente affective des personnes seules, des personnes âgées, malades, handicapées… Il s’interdit de se livrer à des mises en scène ou à des manoeuvres susceptibles d’induire le client en erreur.
Publicité et charlatanisme
Le professionnel doit contribuer à la lutte contre le charlatanisme ; toute publicité doit être loyale et véridique.
Obligation d’information et de renseignements
Le praticien s’engage à informer avec bienveillance ses consultants et à répondre en toute honneteté à toute question que ceux-ci formuleraient. Cette obligation d’informtion doit être respectée y compris au téléphone, sans que le consultant ait à se déplacer ou à rencontrer le praticien pour les obtenir.
Le professionnel s’engage à informer chaque client :
- du champ d’application et des limites des arts divinatoires
- de la durée approximative de la consultation
- de ses honoraires, prix, tarifs.
- les honoraires, prix, tarifs seront affichés dans son cabinet.
Honoraires et modes de paiement
Les honoraires des praticiens sont libres et dépendent de la compétence réelle et confirmée des intéressés. Ils doivent faire l’objet d’un affichage clair dans le cabinet ou d’un énoncé clair lors des consultations téléphoniques. Tout praticien s’interdit d’effectuer des prélèvements abusifs de cartes de crédits.
Mineurs
Tout praticien des arts divinatoires s’engage à ne pas recevoir un mineur en consultation, sauf autorisation écrite du titulaire de l’autorité parentale.
Rapport avec les autres professionnels
Tout praticien des arts divinatoires s’interdit de dénigrer un confrère ou de ternir son image pour mieux attirer son client.
Réclamations et règlement des différends
Toute réclamation ou contestation sera reçue avec une attention particulière par le praticien. En cas de litige avec un consultant et sans préjudice des procédures judiciaires, le praticien s’engage à déployer les efforts nécessaires pour trouver une solution amiable, le cas échéant avec l’assistance ou l’intervention d’une association de consommateurs ou de l’INAD qui, conformément à sa mission prévue dans ses statuts, s’engage à faire le nécessaire pour trouver, dans la discrétion, une solution satisfaisante entre les deux parties.
La présente Charte a été soumise à la DGCCRF « service loyauté » avant sa publication et recommandée par le Secrétariat d’État Chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprise, du Tourisme, des Services de la Consommation est susceptible d’être complétée ou modifiée ultérieurement. Toute personne ayant signé la présente Charte peut suggérer toute modification ou complément à la direction de l’I.N.A.D. les règles contenues dans cette Charte ne sont ni exhaustives ni limitatives.
© 2001-2025 INAD
Code déontologique Psychopraticien
PRINCIPES ÉTHIQUES
Le praticien en psychothérapie relationnelle développe une éthique orientée vers ce qu’il estime le plus utile et le plus juste pour l’accomplissement psychique de la personne qui le consulte. Se référant à l’approche phénoménologique de la philosophie, aux concepts de personne, de soin, de responsabilité et de droit issus de notre histoire culturelle, ainsi qu’aux notions de vie psychique, de symbolisation et de sujet introduites par l’histoire de la psychologie et de la psychanalyse, le praticien en psychothérapie relationnelle fonde son éthique professionnelle sur les principes suivants considérés comme valeurs de référence :
I — RESPECT DE LA PERSONNE ET DE SA SUBJECTIVITÉ
I—1 RESPECT DES DROITS DE LA PERSONNE
a) Le praticien en psychothérapie relationnelle respecte la législation sur les droits des personnes, de leur dignité, de leur liberté et de leur protection.
b) Il respecte le principe que nul n’est tenu de révéler quoi que ce soit sur lui-même.
c) Il s’attache à favoriser l’autonomie de la personne qui le consulte. Il respecte son désir et prend acte de son jugement notamment quant à l’arrêt de sa psychothérapie, après que les motifs conscients et inconscients aient été décryptés.
I—2 RESPECT DE LA SUBJECTIVITÉ DE LA PERSONNE
a) Le praticien en psychothérapie relationnelle respecte en toutes circonstances l’intégrité et les valeurs propres de la personne qui le consulte dans le contexte du processus de changement.
b) Lorsque l’intervention se déroule dans un cadre de contrainte ou lorsque les capacités de discernement de la personne sont altérées, le praticien en psychothérapie relationnelle s’efforce de réunir les conditions d’une relation respectueuse de la dimension psychique du sujet.
I—3 DEVOIR DE RÉSERVE
a) Conscient de la relation très spécifique qui le lie à la personne qui le consulte, le praticien en psychothérapie relationnelle observe une attitude de résere en toutes circonstances.
b) Conscient du possible impact de ses paroles, il prend garde aux conséquences directes ou indirectes de ses interventions et, entre autres, à l’utilisation qui pourrait en être faite par des tiers.
I—4 CADRE D’EXERCICE
Le praticien en psychothérapie relationnelle pose un ensemble de règles concernant son cadre d’exercice visant à favoriser le processus psychothérapique et protéger la personne qui le consulte. Il respecte et fait respecter ce cadre. Dans ce sens, il respecte l’obligation de non confusion entre le cadre psychothérapique et sa vie privée.
I—5 SECRET PROFESSIONNEL
a) Le praticien en psychothérapie relationnelle est soumis aux règles usuelles du secret professionnel qui s’étend à tout ce qu’il a vu, entendu ou compris au cours de sa pratique.
b) Il prend toutes les précautions nécessaires pour préserver l’anonymat et la confidentialité des personnes qui le consultent ou l’ont consulté.
c) En séance collective, il prescrit aux membres du groupe une obligation de secret quant à l’identité des participants et de discrétion sur le déroulement des séances.
d) Les obligations concernant le respect du secret professionnel s’imposent quel que soit le cadre d’exercice.
I—6 ABSTINENCE SEXUELLE
a) Le praticien en psychothérapie relationnelle s’abstient de toute relation sexuelle avec les personnes qui le consultent ainsi qu’avec ses étudiants en formation et collègues en supervision.
b) Il prescrit un interdit de passage à l’acte sexuel entre les participants durant les séances collectives.
I—7 SÉCURITÉ PHYSIQUE ET MORALE
a) Dans le cadre de sa pratique, le praticien en psychothérapie relationnelle instaure une règle de non-violence sur les personnes et les biens.
b) Il veille à ce que ses interventions ou ses conseils ne puissent pas nuire à la sécurité physique et morale des personnes qui le consultent.
c) Dans les séances collectives, il impose des règles de respect des participants et de non-passage à l’acte de la violence.
I—8 TRANSMISSION D’INFORMATIONS
a) Si des raisons thérapeutiques nécessitent la collaboration avec une autre personne donnant des soins, le praticien en psychothérapie relationnelle ne peut partager ses informations qu’avec l’accord de la personne qui le consulte.
b) Cet accord est implicitement donné dans un processus de cothérapie où le cothérapeute et les éventuels assistants ou observateurs en formation partagent les obligations du présent code de déontologie.
c) La transmission d’informations ou d’attestations à un tiers pour un usage autre que les soins ne se fait qu’avec discernement et réserve. Le praticien en psychothérapie relationnelle requiert l’assentiment de l’intéressé, ou informe celui-ci dans les cas de personnes au discernement altéré ou s’il s’agit de mineurs.
d) Lorsqu’il y a obligation légale de signalement, le praticien en psychothérapie relationnelle se doit d’informer la personne qu’il est tenu de se conformer à la loi.
I—9 INFORMATIONS SUR SON EXERCICE
a) Toute information du public par quelque moyen que ce soit doit être faite dans une position de réserve et de décence sur la personnalité du praticien en psychothérapie relationnelle, sur la nature des soins qu’il fournit et sur les résultats escomptés de la psychothérapie
b) Le praticien en psychothérapie relationnelle n’utilise pas les personnes qui le consultent ou l’ont consulté à des fins médiatiques.
II — INTÉGRITÉ DU SOIN
II—1 QUALITÉ DU SOIN
Dès lors qu’il a établi un contrat thérapeutique avec une personne, le praticien en psychothérapie relationnelle s’engage à lui donner la meilleure qualité de soin psychothérapique.
II—2 APPEL À UN TIERS
À cet effet, et s’il l’estime utile, il fait appel à la collaboration de tiers. Il signale à la personne en psychothérapie la possibilité ou la nécessité de recourir à d’autres compétences en complément ou en relais de ses propres soins.
II—3 RAPPORT À LA MÉDECINE
Conscient de la spécificité de la psychothérapie et de celle de la médecine, le praticien en psychothérapie relationnelle invite le cas échéant la personne qui le consulte à s’entourer de toutes les garanties de cette dernière.
II—4 RESPONSABILITÉ DU CONSULTANT
Le praticien en psychothérapie relationnelle se doit d’attirer l’attention de la personne qui le consulte sur sa responsabilité propre et sur la nécessité d’une coopération active et permanente de cette dernière.
II—5 CHOIX DU THÉRAPEUTE
Le praticien en psychothérapie relationnelle respecte et facilite le libre choix de son thérapeute par la personne.
II—6 CHANGEMENT DE THÉRAPEUTE
Le praticien en psychothérapie relationnelle est conscient des liens spécifiques mis en place par une thérapie précédemment engagée avec un autre praticien de la psychothérapie. Dans le cas d’une consultation en vue de changer de thérapeute, il facilitera l’analyse de la difficulté qui a surgi.
II—7 INTERRUPTION D’ACTIVITÉ
Dans le cas où le praticien en psychothérapie relationnelle prévoit d’interrompre son activité, il en informe suffisamment d’avance les personnes qui le consultent et prend toutes mesures appropriées aux situations particulières.
II—8 APPARTENANCE
a) Le fait, pour un praticien en psychothérapie relationnelle, d’être lié à un centre de soins, de formation, à un lieu de vie ou toute autre institution ne saurait porter atteinte à l’application des présentes règles déontologiques.
b) Le fait, pour un praticien en psychothérapie relationnelle, d’adhérer personnellement à des idées politiques, une idéologie, une religion, une spiritualité ou une philosophie, ne saurait l’autoriser à influencer la personne qui le consulte pour autre chose que la psychothérapie.
II—9 LIENS PERSONNELS
a) Le praticien en psychothérapie relationnelle n’engage pas de psychothérapie avec des personnes auxquelles il est par ailleurs intimement lié.
b) Il n’engage pas de psychothérapie avec des personnes intimement liées entre elles, sauf dans le cadre des psychothérapies du système relationnel (psychothérapies de couple, psychothérapies systémiques familiales…).
c) Dans une situation de conflit d’intérêts, il a l’obligation de se récuser.
III — COMPÉTENCE PROFESSIONNELLE
III—1 PROCESSUS PSYCHOTHÉRAPIQUE PERSONNEL
Le praticien en psychothérapie relationnelle est passé lui-même par un processus psychothérapique ou psychanalytique approfondi. Cette démarche personnelle est distincte de sa formation, bien qu’elle y participe fondamentalement.
III—2 FORMATION PROFESSIONNELLE
Le praticien en psychothérapie relationnelle a validé une formation professionnelle approfondie apte à créer une compétence de praticien de la psychothérapie relationnelle.
III—3 CONTRÔLE ET SUPERVISION
Le praticien en psychothérapie relationnelle se maintient dans un système de contrôle ou de supervision de sa pratique par un tiers qualifié.
III—4 FORMATION CONTINUE
Les connaissances et les compétences du praticien en psychothérapie relationnelle doivent faire l’objet d’une constante régénération tout au long de sa carrière.
III—5 RIGUEUR
a) Les modes d’intervention du praticien en psychothérapie relationnelle se font dans les règles de l’art des méthodes qu’il utilise. Il en connaît les fondements théoriques et pratiques et a expérimenté leurs effets.
b) L’intuition personnelle et la créativité du praticien en psychothérapie relationnelle peuvent s’y ajouter quand elles respectent le cadre posé et ne servent qu’à favoriser le processus psychothérapique.
III—6 MODE DE COMMUNICATION
Le praticien en psychothérapie relationnelle privilégie la rencontre en présence effective avant toute autre forme de communication à distance, quel que soit le média employé. En cas de communication virtuelle nécessitée par les circonstances, il explique les limites de cette modalité et les conditions de son intervention.
III—7 DISCERNEMENT
Le praticien en psychothérapie relationnelle définit ses limites propres compte tenu de sa formation et de ses expériences. Il n’est jamais tenu de s’engager dans un processus de soins psychothérapiques.
III—8 ORIENTATION
Quand les demandes ne relèvent pas de sa compétence, le praticien en psychothérapie relationnelle oriente les personnes vers des professionnels susceptibles de répondre aux questions ou aux situations qui lui ont été soumises.
III—9 ÉVALUATION
Le praticien en psychothérapie relationnelle ne donne pas de diagnostic ou d’avis à la personne qui le consulte concernant des tiers qu’il ne connaît pas, sauf s’il estime cet avis nécessaire au processus psychothérapique, mais avec discernement et à titre de simple hypothèse fondée sur les dires de la personne. Cette disposition ne s’applique pas aux séances de supervision.
IV — RESPONSABILITÉ
IV—1 RESPONSABILITÉ ET AUTONOMIE
Outre les responsabilités civiles et pénales de tout citoyen, le praticien en psychothérapie relationnelle a une responsabilité professionnelle. Dans le cadre de sa compétence professionnelle, il décide et répond personnellement du choix et de l’application des méthodes et techniques qu’il met en œuvre et des avis qu’il formule.
IV—2 SITUATIONS DE DROIT COMMUN
Le praticien en psychothérapie relationnelle ne peut se prévaloir du processus psychothérapique pour cautionner un acte illégal. Il est soumis aux obligations de la loi commune.
Dans les cas de situations pouvant porter atteinte à l’intégrité psychique ou physique de la personne qui le consulte ou d’un tiers, il évalue avec discernement la conduite à tenir en tenant compte des dispositions légales en matière de secret professionnel, d’assistance à personne en danger et d’obligation de dénonciation de crime.
IV—3 INDÉPENDANCE PROFESSIONNELLE
Le praticien en psychothérapie relationnelle ne doit pas accepter de conditions de travail qui porteraient atteinte à son indépendance professionnelle et, notamment, qui l’empêcheraient d’appliquer le présent code de déontologie.
IV—4 CONTRÔLEURS, SUPERVISEURS, FORMATEURS
Le praticien en psychothérapie relationnelle exerçant des contrôles, supervisions ou activités didactiques doit se faire dûment identifier par ses institutions professionnelles.
IV—5 RÈGLES DE CONFRATERNITÉ
Aucune pratique ni institution ne pouvant prétendre à l’exclusivité ou à la primauté sur les autres dans la compétence psychothérapique, le praticien en psychothérapie relationnelle est tenu au devoir de réserve et de respect envers ses confrères et envers les autres professionnels de la psychothérapie.
IV—6 UTILISATION DU NOM
Nul n’a le droit dans un texte informatif ou publicitaire, d’utiliser les noms et titres d’un autre praticien sans son autorisation expresse.
IV—7 HONORAIRES
Chaque praticien en psychothérapie relationnelle en exercice libéral fixe lui-même ses honoraires en conscience. Il informe les personnes qui le consultent de leur montant dès les premiers entretiens et s’assure de leur accord.
IV—8 LOCAUX
Le praticien en psychothérapie relationnelle doit pouvoir disposer pour son exercice professionnel de locaux convenables permettant de préserver la confidentialité et disposant de moyens techniques suffisants en rapport avec la nature de ses actes professionnels et des personnes qui le consultent.
IV—9 INFORMATION DÉONTOLOGIQUE
a) le praticien en psychothérapie relationnelle s’engage à répondre positivement à toute demande de rencontre émise par la commission déontologie.
b) Le code de déontologie des praticiens en psychothérapie relationnelle est public. Le praticien en psychothérapie relationnelle le tient à la disposition des personnes qu’il reçoit.
RÈGLES DÉONTOLOGIQUES
Les règles déontologiques forment un contrat de droit privé entre le praticien en psychothérapie relationnelle qui s’engage à les respecter et l’institution professionnelle qui le reconnaît, le cautionne et le défend. Toute personne consultante peut s’y référer.